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FERNAND LÉGER prend la vie à bras le corps

Après Picasso, Yves Klein ou Le Corbusier, le musée de Rodez présente une exposition consacrée à cet artiste qui n’a jamais cessé de révéler les beautés de la vie, offrant le meilleur de son art à travers ses œuvres colorées et contrastées.

Difficile d’imaginer deux artistes en apparence plus opposés que Fernand Léger et Pierre Soulages. Les deux hommes se sont croisés à Paris dans les années 1949-1950 chez leur galeriste commun Louis Carré. Ils ont également travaillé ensemble en 1952 sur les décors d’un spectacle joué devant le château d’Amboise, Quatre gestes pour un génie, dédié à Léonard de Vinci pour le cinquième centenaire de sa naissance et mis en scène par Maurice Cazeneuve. Léger aimait l’invention et le dynamisme de Soulages, malgré sa défiance pour l’art abstrait. « De l’art abstrait, j’en ai fait, en 1920. Des tableaux abstraits je peux t’en faire trois tous les jours », lui disait-il, ou encore : « T’as raison mon vieux, il n’y a que le noir et le blanc ! ». Une affirmation étonnante de la part d’un peintre qui affirmait les valeurs thérapeutiques de la couleur.

Parcours découverte

Cette exposition présente un ensemble d’œuvres provenant du Centre Georges Pompidou – musée national d’art moderne, du musée national Fernand Léger de Biot, du musée Matisse du Cateau-Cambresis ainsi que de différents musées tant français (musée de Grenoble, musée d’art moderne de la ville de Paris, Lam de Villeneuve d’Ascq, musée d’art moderne de Saint-Étienne…) qu’européens, de galeries et de particuliers. Elle développe un parcours cohérent dans le temps et l’espace sur les thèmes chers à Léger, la ville, le monde du travail, les loisirs… autour de peintures sur toile, de gouaches, de fusains et d’encres de Chine sur papier, mais aussi de documents et de films. L’occasion de (re)découvrir toutes les facettes de l’œuvre d’un artiste qui affirmait : « Je fais de la peinture, pas de la littérature descriptive ».

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