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Coté pro

Rebecca Sack : «Paris peut être la capitale des arts asiatiques»

Pour cette deuxième édition, le Printemps Asiatique de Paris réunit des galeries d’antiquités spécialisées en art asiatique, les grandes maisons de ventes aux enchères ainsi que les musées Guimet et Cernuschi autour d’un événement de référence.

 

Comment est née l’idée du Printemps Asiatique ?
Le marché des Arts Asiatiques explose depuis près d’une dizaine d’années et les enchères records des objets chinois impériaux font régulièrement la une des journaux. Il manquait cependant à Paris une manifestation afin de fédérer ce marché florissant. C’est la galerie Jacques Barrère qui a décidé le lancer l’événement en 2018 et, comme c’est une très bonne idée utile à tout le monde, nous avons décidé de l’ institutionnaliser, avec la création d’une association en décembre dernier, en association avec Sotheby’s et le cabinet d’expert Portier à Drouot.

 

 

 

Quel est l’objectif de cet événement ?
L’objectif est de créer des synergies entre ces différents acteurs afin d’attirer plus de collectionneurs, pour qu’il y ait plus d’objets qui sortent. Les ventes aux enchères d’art asiatique sont un rendez-vous traditionnel du mois de juin, nous nous sommes greffés sur ce qui existait déjà. Comme l’Asia Week New York et de l’Asian Art in London, cette manifestation s’organise autour d’un calendrier commun d’expositions et de ventes aux enchères.
Quels sont des domaines représentés ?
Dans les galeristes, il y a des spécialistes de la Chine, du Japon, de l’Inde, du Ganghara, de l’Asie du sud-est. Et pour les maisons de ventes, c’est aussi diversifié, sur tous les pays d’Asie.
Les ventes aux enchères sont une part importante de cette semaine…
Le Printemps sera en effet rythmé par les différentes ventes aux enchères ayant lieu à l’hôtel Drouot et dans les maisons de ventes du quartier Matignon. Nous sommes ravis que les principales maisons de la place participent à cet événement.

 

Un lieu à découvrir
La galerie Jacques Barrère est située au coeur de Paris, dans le quartier de Saint-Germain-des-Prés. Depuis 1969, elle organise des expositions pour promouvoir les arts d’Extrême-Orient auprès des musées et des collectionneurs. Elle est spécialisée dans les objets d’art de Chine : sculpture, archéologie, céramique et arts décoratifs, ainsi qu’en sculpture et porcelaine japonaises. Elle permet également de découvrir la statuaire du Gandhara, de l’Inde ou du Sud-Est asiatique. «Mon père, Jacques, a ouvert la galerie en 1969. Autodidacte, il a débuté sa carrière aux Puces de Saint-Ouen avant de devenir expert à la Chambre Nationale des Antiquaires et de se spécialiser dans les oeuvres extrêmes orientales, plus particulièrement les sculptures bouddhiques de Chine et du Gandhara. Nous avons notamment vendu une magnifique tête de Bouddha chinoise en marbre, datant de l’époque des Qi du Nord (550-577) au Louvre Abu Dhabi, qui a été remarquée lors de l’ouverture du musée. Il m’a transmis sa passion pour l’art et le goût pour les oeuvres qui ne doivent pas seulement être belles, mais porter une réelle sensibilité, une histoire», explique Antoine Barrère.
Galerie Jacques Barrère
36 rue Mazarine 75006 Paris