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Événements

Palais de Tokyo : 20 ans de création contemporaine

Après une période délicate pour cause de pandémie, l’institution parisienne entend bien se réinventer et redevenir un « corps vivant et vivace », selon les mots de son nouveau président, réputé pour l’inventivité de ses formats d’exposition.

Le palais des Musées d’art moderne, nommé palais de Tokyo de l’ancien nom du quai de Seine – aujourd’hui l’avenue de New York – que domine l’une de ses façades, a été construit à l’origine pour l’Exposition Internationale de 1937, avec le Palais de Chaillot et le Palais d’Iéna. En 1947, il est dédié à deux musées d’art moderne, l’un de la ville de Paris et l’autre d’État. Dans les années 1970 et 1980, la majeure partie de ses collections est transférée au Centre Pompidou puis au Musée d’Orsay. En 2002, l’institution retrouve sa vocation et devient un lieu interdisciplinaire consacré à la création contemporaine sous toutes ses formes : peinture, sculpture, design, mode, vidéo, cinéma, littérature, danse. Sa surface d’exposition est l’une des plus grandes pour l’art contemporain sur la scène internationale.

Un anniversaire ambitieux
Sous l’égide de Guillaume Désanges, nommé en début d’année, le musée aborde cette nouvelle décennie avec l’ambition d’être la caisse de résonance des grands enjeux du monde contemporain et des préoccupations des artistes, revendiquant ses mutations permanentes.
Cette année pas comme les autres sera marquée par une programmation en cinq grands rendez-vous à suivre en parallèle de ses saisons d’expositions. La première, intitulée « Réclamer la Terre », qui se déroule jusqu’au 4 septembre prochain, réunit quatorze artistes,
de différentes générations et origines culturelles, qui examinent ainsi les liens entre le corps et la terre, notre relation primordiale au sol et à tout ce qu’il nourrit. Jusqu’à la même date, on peut également découvrir le travail d’Hélène Bertin, qui a invité pour l’occasion l’artiste et futur vigneron César Chevalier pour une exposition à quatre mains autour de la pratique viticole, le projet inédot Sporal de Mimosa Échard – l’artiste s’inspire des champignons et des myxomycètes (des organismes monocellulaires) pour s’interroger sur les rapports de l’être humain, de la nature et de l’environnement – ou « Nous étions mille sous la table », la première exposition personnelle Aïcha Snoussi au sein d’une institution française. L’occasion de découvrir la pratique tentaculaire de l’artiste tunisienne qui, prend sa source dans le dessin, pour embrasser la sculpture, l’installation et la composition sonore.

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