La Galerie Lélia Mordoch présente une exposition collective d’artistes de plusieurs générations, dont Horacio Garcia Rossi, Alain Le Boucher, Julio Le Parc, Sébastien Mehal, Jean-Claude Meynard ou Laura Nillni, que rien ne prédestinait à se rassembler, sinon l’œil de leur galeriste et la dimension optique de leurs œuvres qui jouent avec le mouvement. L’exposition présente notamment deux œuvres de François Morellet, une peinture de 1970 conçue selon la superposition (répétée six fois) de carrés bleus, verts, jaunes, oranges et rouges disposés aléatoirement sur la toile, et une œuvre de néons de 2002 (4 quarts de cercle de néon blanc répartis au hasard sur un tondo de couleur blanche). Présentées sur écran, les œuvres virtuelles de Miguel Chevalier pour leur part questionnent la notion de flux, comme les «Fractal Flowers» – des fleurs fractales géantes de différentes couleurs, aux formes poussées à l’extrême de leur géométrisation et générées à l’infini grâce à un logiciel – ou les «Méta-Cités» – des villes sans début ni fin, sans centre ni périphérie, qui s’auto-génèrent perpétuellement.
Galerie Lélia Mordoch
50 rue Mazarine 75006 Paris
Du 25 janvier au 23 mars 2019, du mardi au samedi de 13h à19h