Trois ans après la disparition de cet artiste en dehors des courants, cette exposition permet d’appréhender une œuvre, incontournable et singulière, qui a marqué la peinture figurative de la deuxième moitié du XXe siècle. Vingt-quatre œuvres permettent de plonger dans l’univers pictural de l’artiste, avec ses escaliers tortueux, ses tableaux de plantes –philodendrons, aralias, caoutchoucs et monsteras – et ses personnages, endormis ou penseurs. Un ensemble de photographies retrace de façon intime la carrière de Sam Szafran. L’intérêt de Marc Boumendil, fondateur de la Galerie Dil, pour le travail de l’artiste remonte à sa mère. L’œuvre qu’elle avait acquise il y a plusieurs décennies figurera d’ailleurs au sein de la première rétrospective de Sam Szafran présentée cet automne au musée de l’Orangerie.