Inconnu de son vivant, l’artiste américain d’origine érythréenne Ficre Ghebreyesus a décliné
la plupart des propositions d’expositions qui lui étaient faites. Ce n’est qu’après sa soudaine disparition en 2012 que son travail a véritablement commencé à faire l’objet de recherches et d’un intérêt toujours plus important. Cette première exposition à Paris s’articule autour de deux grandes toiles abstraites de 1999 non montées sur châssis, aux couleurs vives, qui évoquent, l’une la carte d’un territoire imaginaire vu en surplomb, l’autre un assemblage de
surfaces et dobjets stylisés, autour desquels viennent s’ajouter des pastels floraux des années 90 et une suite de petites toiles délicates où alternent paysages virant vers l’abstraction et scènes avec personnages et animaux.