« Il y a dans la peinture quelque chose de plus »
C’est Renoir qui l’affirmait, ajoutant «… qui ne s’explique pas, qui est essentiel». Même, et peut-être encore plus, quand ils s’inspirent de la réalité, les artistes la peignent, mais ne la dépeignent pas. Dans la seconde moitié du XIXème siècle, Paris est en plein bouleversement sous l’impulsion de Napoléon III et du Baron Haussmann… De nouveaux quartiers, comme celui du Boulevard des Italiens, surgissent, alors que la campagne, toujours présente, notamment sur les hauteurs de Montmartre, résiste vaillamment. Une source d’inspiration pour les maîtres de l’époque qui nous livrent leurs «impressions» : les Grands Boulevard pour Caillebotte, l’église de Saint-Germain-l’ Auxerrois pour Monet, l’Île de la Jatte pour Seurat… Des toiles d’une puissance intacte, qui évoquent le réel mais le transcende.